Bienvenue à Moras, un village de l"Isle Crémieu, au sud-ouest des Balcons du Dauphiné.
Construit en hauteur autour d’une maison forte, il domine le lac du même nom.
L'étymologie : le nom de Moras viendrait d'une racine pré-latine "murr" signifiant « hauteur, tertre, éminence ».

1. Moras et son patrimoine

– Les premières traces d’occupation remontent à la Préhistoire, comme en témoignent des éléments de construction trouvés dans le lac, ainsi que du matériel lithique du paléolithique supérieur.
Des tegulae et des traces de canalisation d’époque gallo-romaine ont été également trouvées près du lac de Moras et du hameau de Moraize.

– La paroisse de Moras est citée pour la première fois en 1172. Elle faisait partie des dépendances de l’abbaye de Saint-Chef et de l’archiprêtré de La-Tour-du-Pin de 1350 à 1606, date à laquelle elle passe sous l’obédience de celui de Crémieu. La paroisse dépendra de l’évêché de Vienne jusqu’en 1801.

-La chapelle, ancienne église du village est modifié en 1846, la foudre ayant détruit une partie du clocher-mur et endommagé la toiture. La voûte du chœur est remplacée par une charpente et le porche, accolé à la façade, est détruit.
Les éléments les plus anciens conservés dans l’édifice actuel sont la partie inférieure du mur de chevet datant du XIIe siècle et les éléments sculptés (archivolte, coussinets).
L’aspect actuel est dû aux transformations du XIXe siècle : raccourcissement de la nef, destruction de la sacristie et de la chapelle de Bovet, façade remontée et les fenêtres latérales déplacées.

– L’église actuelle a été construite en 1891, près du presbytère.
L’église paroissiale, qui nécessitait de nombreuses réparations, n’était en effet pas assez vaste pour accueillir la population du village et trop éloignée des habitations.
L’intérieur a été rénové en 1934.

– La maison forte dite “tour de Moras” (site privé) : commencée en 1280, cette tour quadrangulaire est un témoignage vivant de l’histoire médiévale du village.


Au XIVe siècle, le village compte deux édifices fortifiés :

– l’une avec tour, la maison forte dite tour de Moras (site privé, ne se visite pas), inscrite à l’inventaire général du patrimoine culturel et l’autre, “maison fortifiée mais pas forte”.
Cette maison forte faisait partie du mandement de l’Isle Crémieu qui regroupait un ensemble de terres autour de plusieurs tours et de leur châtelain. Les maisons fortes étaient le centre des exploitations agricoles et assuraient seulement une défense passive.
Vers 1450 plusieurs bâtiments sont construits autour de la maison forte, avec grange et écuries et fixent le bourg tel qu’il est aujourd’hui.
Louis XI aurait séjourné à la Tour de Moras en décembre 1450.
L’escalier en vis a été ajouté en 1455.
Le pigeonnier était situé à l’extrémité nord du logis médiéval.
Au XVIIIe siècle, la tour maîtresse ainsi que la façade sud ont été percées de grandes ouvertures. La charpente de la tour date de 1784.
Ses dépendances, incendiées en 1789, ont été ensuite reconstruites.
La tourelle d’escalier a été refaite dans sa partie supérieure et le porche d’entrée construit dans le style néogothique, au milieu du XXe siècle.

– Le château de Frétignier (site privé, ne se visite pas) : construit aux XIVe et XVe siècles, l’édifice, alors pavillon de chasse de la puissante famille de Loras, seigneurs de Saint Hilaire de Brens, fut agrandi au XVIe siècle.
Catherine de Médicis et Charles IX y séjourneront en 1564.
Le château fut la propriété du cardinal Duférus au XVIIIe siècle. Il y fait de nombreux réaménagements : grandes ouvertures, toiture en ardoises sur la tour carrée, pommes de pin et pots à feu au faitage des toits.
Il y installe une congrégation religieuse d’où le nom de “prieuré” encore parfois donné au château.
Pendant la nuit du 28 au 29 juillet 1789, les révolutionnaires s’attaquent au château de Frétignier et à la Tour de Moras.
Le château de Frétignier est partiellement brulé mais la tour de Moras résiste à l’incendie.
Le château sera reconstruit en 1790 par Pierre Catin ou Callin Lamerlière Saint-Ange, neveu du cardinal Duférus.
L’aile ouest, endommagée par un incendie est raccourcie après 1826.
Entre 1880 et 1910, le château, rebaptisé Clos Ferrus, est transformé en pension de famille. Une importante bâtisse est construite en face de l’entrée actuelle du château pour loger les pensionnaires.
L’activité cessa après la Première guerre mondiale.
Des écuries et un manège couvert ont remplacé la sapinière, plantée en 1950 derrière la maison.

– Le patrimoine vernaculaire : les fours et les lavoirs



2. Moras, côté nature

Située à 350 mètres d’altitude, la commune de Moras offre une vue panoramique sur les environs dont le lac privé de Moras, situé près de la chapelle et du cimetière.
Le lac occupe le centre d’un grand marais.
Peu avant la Première guerre mondiale, la petite ferme au bord du lac fut transformée en restaurant, au lieu dit “La Baignade”.
La clientèle lyonnaise, arrivait par le train de l’Est à Saint-Hilaire-de-Brens et la clientèle berjalienne depuis la gare de Vénérieu. Ils rejoignaient à pied le lac qu’ils traversaient en barques pour rejoindre le restaurant.
Le restaurant dû fermer en 1920 faute de gérant.
Nous parlons : Français

Thèmes

  • Patrimoine historique
  • Château
  • Maison
  • Ville / Village
  • Lavoir
  • Four à pain

Visite

Prestations visite individuelle

  • Visites individuelles libres en permanence

Ouverture

Horaires d'ouverture du 01 janvier au 31 décembre 2024
LundiOuvert
MardiOuvert
MercrediOuvert
JeudiOuvert
VendrediOuvert
SamediOuvert
DimancheOuvert

Tarifs

Accès libre.
Gratuit

Prestations

Équipements

  • Parking
  • Parking gratuit
  • Aire de pique-nique

Adresse

38460 Moras
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