Vernas

1. Vernas et son patrimoine

– L’église Saint-Martin : construite entre 1840 et 1844, c’est un témoin de l’histoire religieuse de Vernas. Bien qu’abandonnée depuis 1946, une association appelée l’Anrev s’est formée en 2021 avec un projet de restauration.

– La chapelle Saint-Joseph : fondée entre 1623 et 1650 par Raymond Dauphin de Verna et sa femme Bonne Pourroy, elle est bénite en 1651 et restaurée en 1978.

– Le patrimoine vernaculaire : de nombreux lavoirs et fontaines parsèment la commune.

– Le château du Cingle (site privé) : c’est une ancienne maison-forte datant des XIIIe et XVe siècles, partiellement inscrit au titre des monuments historiques. Il a été sauvé de l’abandon et de la ruine dans les années 1970.

– Le château de Verna (site privé) : du XIVe siècle, il fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques, protégeant notamment les façades, les toitures, le grand escalier, sa cage et la partie dessinée des jardins.


2. Vernas, côté nature…

– Un parc aménagé, au centre du village, composé d’une aire de jeux pour les enfants, d’un espace vert pour la détente, de terrains de football et de pétanque ainsi qu’un court de tennis pour les sportifs.
– Deux sources : au sud-ouest, la source de la Chogne coule en direction de Leyrieu, tandis qu’au nord-est, le Ru coule près de la chapelle St Joseph en direction de Hières-sur-Amby.

3. Tous les ans à Vernas….

Participez au grand rassemblement de véhicules anciens organisé par l’AKMD (Association Kick et Manivelle Dauphinoise). Cet événement a lieu chaque premier week-end de septembre et propose également une bourse d’échanges de pièces auto – la 3e plus importante du genre en France ! -, des visites du village en petit train gratuit, et bien-sûr, de la restauration sur place.


4. La légende du Cingle et de ses 7 fontaines

” La légende raconte que la bâtisse du Cingle aurait été construite par un géant, le comte Hugonin. Celui-ci, aimait la musique si bien que ses sept filles jouaient d’un instrument… Mais le comte avait des ennuis avec la “Bête noire”, appelée Pharamine, qui vivait dans la source de la falaise et qui dévorait moutons et vaches une fois la nuit venue.

Un soir de bal, par la fenêtre du château, Pharamine vit les filles du comte danser, et la bête tomba amoureuse ! Alors que le comte proposait à l’empereur d’Allemagne de choisir sept princes pour marier ses filles, la bête en fut fort contrariée. Les sept princes sélectionnés vinrent à Vernas. Les sept jeunes filles arrivaient au-devant d’eux quand la bête Pharamine sortit de sa cachette. Elle avait tellement jeûné qu’elle dévora princes, chevaux et domestiques. Pour être sûr que les jeunes filles ne s’enfuiraient pas, elle les charma en “dhuines”, des fées qui vivent au fond des fontaines.

Le comte Hugonin, fou de douleur, décida de tendre un piège à la bête. Un soir, avec ses moutons comme appâts, le géant attendit la bête et, du haut de la falaise, lui lança un gros rocher, qui vint s’écraser sur Pharamine. Sous la violence du choc, sept sources jaillirent de la montagne, permettant aux filles du comte de s’échapper par les fissures. Mais l’enchantement les obligeait à retourner se cacher avant le jour. Ainsi, elles se rendaient au château la nuit, et retournaient dans la falaise au lever du soleil.

Si le curieux tend l’oreille, il peut peut-être entendre dans le bruit de l’eau des sept fontaines, la musique des sept filles, jouée depuis leurs chambres dorées, sous la montagne…” *

*MARSICO, Edigio ; JUNGERS, Didier. Isle Crémieu et le Pays des Couleurs. Edition Association Edith et moi. Collection Fortunes de Terre, Edigio Marsico, ISBN 2-9520859-0-0, 11/2023

Accès libre.